A la poursuite du Copper Matte -3 - Graham Mercer
Alors, ce Copper Matte..Comment le traite-t-on ailleurs qu'en Angleterre?
Graham Mercer est un Australien de 52 ans qui dit adorer le raku (sa raison d'exister), la nature, le Copper Matte. Nous ajouterons: et la France, car il y est venu à plusieurs reprises avec son épouse.
Graham Mercer a répondu avec une extrème gentillesse lorsque nous lui avons demandé s'il nous autorisait à traduire des passages de son site. Alors, si vous appréciez celui-ci, faites le lui donc savoir : il comprend notre langue.
Cet ancien de l'industrie aéronautique a été pris de passion pour la terre, ce qui l'a conduit en 2004 à passer un diplôme d'art céramique à Tafe, et construire un atelier afin de se consacrer à temps plein à sa nouvelle vie d'artiste céramique.
Il aime les formes simples, les émaux non sophistiqués. Son attirance pour le cuivre, bien visible dans sa galerie raku, devait tout naturellement le conduire au Copper matte, qu'il traite sans façon :
"Je place mes pièces dans des containers, comme mes pièces raku. Matériaux usuels : copeaux de bois et papier journal déchiré en lanières. Après quelques minutes de combustion, je ferme le couvercle, pour le réouvrir un peu plus tard, rapidement, afin de faire alterner réduction et oxydation. Le contrôle de cette réoxydation est l'un des principaux facteurs permettant d'obtenir cette palette multicolore irisée caractéristique des pièces Copper Matte.
